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Rapports

Suivi de l'offre (2019-2023)

Portrait initial de l'offre (2019)

Caractérisation et suivi de la qualité de l’offre alimentaire

Sauces pour pâtes

Suivi du portrait des sauces pour pâtes disponibles au Québec (2019-2023)

  • 348 produits ont été répertoriés pour cette étude
  • 428 mg de sodium par portion de sauce pour pâtes aux tomates.
  • 626 mg de sodium par portion de sauce pour pâtes au fromage ou à la crème

En un coup d’œil…

Ce suivi montre qu’en moyenne, l’offre de sauces pour pâtes n’a pas changé de façon significative depuis 2019. Malgré une augmentation de la proportion de produits respectant les seuils de la VQ pour le sodium et les gras saturés, les changements notés ne sont pas significativement différents de 2019. Des améliorations spécifiques pour certaines sauces pour pâtes ont toutefois été remarquées. C’est d’ailleurs le cas pour les sauces rosées qui atteignent plus souvent les cibles de réduction volontaire du sodium de Santé Canada. De plus, lorsque les ventes sont considérées, d’autres améliorations sont observées, notamment pour les sauces pour pâtes modifiées. Ceci indique que les consommateurs ont acheté ces produits plus nutritifs. Outre les gras saturés, le sodium demeure un nutriment à surveiller. Bien qu’il y ait davantage de sauces respectant le seuil de 15 % de la VQ pour le sodium, encore 68 % des sauces répertoriées (représentant 69 % des ventes) se trouvent au-dessus de ce seuil. Par conséquent, si aucune amélioration n’est apportée d’ici la fin de la période d’implantation (1er janvier 2026), 70 % des sauces analysées dans le présent rapport devront afficher le symbole nutritionnel révélant un contenu élevé pour au moins un nutriment.

Le portrait de la catégorie (2019)

  • 322 produits ont été répertoriés pour cette étude
  • 406 mg de sodium par portion de sauce pour pâtes aux tomates
  • 705 mg de sodium par portion de sauce pour pâtes au fromage ou à la crème

Les résultats de cette étude portant sur les sauces pour pâtes montrent une variabilité de composition nutritionnelle selon le contenu, la source de protéine, la clientèle cible et les caractéristiques particulières. L’ensemble de ces analyses permet d’identifier quels sont les types de produits à surveiller dans les prochaines années, mais également où sont les zones d’amélioration à envisager. À cet égard, les sauces au fromage ou à la crème ainsi que les sauces rosées pourraient faire l’objet d’améliorations afin de réduire leurs teneurs en gras saturés et en sodium. Les sauces aux tomates ou aux tomates et légumes ont une composition nutritionnelle plus intéressante que les autres considérant leur teneur plus faible en gras saturés et plus élevée en fibres. Ces éléments pourraient facilement être communiqués aux consommateurs afin de les orienter vers des choix plus sains. En contrepartie, il apparaît judicieux de garder sous surveillance les sauces à visée santé puisqu’elles semblent avoir une composition nutritionnelle moins intéressante que les autres ce qui pourrait induire en erreur les consommateurs.