Programmation scientifique de l’Observatoire
L’Observatoire de la qualité de l’offre alimentaire regroupe des chercheurs et professionnels de recherche de renom et ses travaux se déploient basés sur les plus hauts standards scientifiques et les méthodologies rigoureuses et éprouvées internationalement. Alors que ses études se portent sur deux axes principaux, soit le Portrait des catégories d’aliments et l’Alimentation en milieu institutionnel, un troisième axe de Mobilisation des connaissances vient soutenir leur rayonnement.
Portrait des catégories d’aliments
L’axe de travail Portrait des catégories d’aliments observe la qualité de l’offre alimentaire et assure le suivi de son évolution dans le temps.
Publications et rapportsLes travaux des équipes contribuent au développement et à la validation de méthodes innovantes permettant d’observer et de suivre l’évolution de l’ensemble des composantes de la qualité de l’offre alimentaire.
Quinze catégories d’aliments sont à l’étude. Celles-ci ont été sélectionnées selon quatre critères:
– Leur taux de pénétration dans les ménages ;
– La variabilité de la composition nutritionnelle dans la catégorie ;
– Leur potentiel d’amélioration ;
– L’impact sur la santé.
Les données générées par ces études permettent de situer et de suivre dans le temps la qualité de ces aliments et les achats des consommateurs.
Le portrait initial des 15 catégories a été réalisé entre 2016-2022. L’équipe réalise actuellement les études de suivis, qui devraient se terminer en 2026.
Profilage nutritionnel
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le profilage nutritionnel est la « science permettant de classifier les aliments en fonction de leur composition nutritionnelle dans le but de prévenir les maladies chroniques et de promouvoir la santé ».
Depuis l’automne 2023, l’équipe de Marie-Ève Labonté se penche sur un chantier de profilage nutritionnel, qui servira à identifier des outils fiables et utilisables dans les commerces par les consommateurs pour faciliter la reconnaissance des aliments de bonne qualité nutritionnelle globale et pour soutenir le choix d’aliments nutritifs. Ce projet s’insère dans l’action 3.2.5 du Plan d’action interministériel 2022-2025 de la Politique gouvernementale de prévention en santé (PGPS).
Marie-Ève Labonté, Dt.P., Ph.D, chercheuse coresponsable de l’axe dirige le chantier de profilage nutritionnel.
Équipe
L’équipe travaillant sur le Portrait des catégories d’aliments est dirigée par Véronique Provencher Dt.P., Ph.D, directrice scientifique de l’Observatoire, et Marie-Ève Labonté, Dt.P., Ph.D., chercheuse coresponsable de l’axe.
Leur équipe de professionnels et professionnelles de recherche est composée de :
- Pascale Bélanger, Dt.P., M.Sc., professionnelle de recherche – nutritionniste
- Alexa Gaucher-Holm, Dt.P., M.Sc., professionnelle de recherche – nutritionniste
- Dylan Guillemette, M.Sc., professionnel de recherche
- Julie Perron, Dt.P., M.Sc., professionnelle de recherche – nutritionniste
- Sonia Pomerleau, Dt.P., M.Sc., professionnelle de recherche – nutritionniste
- Clara-Jane Rhéaume, B.Sc., professionnelle de recherche – statisticienne
Plusieurs étudiantes et étudiants contribuent également aux projets à l’occasion de stages de recherche ou de travaux de maîtrise.
Alimentation en milieu institutionnel
L’alimentation en milieu institutionnel est le deuxième axe des travaux de l’Observatoire. Ses études ont pour objectif de mesurer et/ou suivre la qualité de l’offre alimentaire dans divers milieux. Ces milieux peuvent être institutionnels (hôpital, centre de soins, …), municipaux ou encore scolaires. Selon la définition de l’Observatoire, l’évaluation de la qualité de l’offre alimentaire en institution se doit de considérer les enjeux de disponibilité, d’accessibilité, d’abordabilité ainsi que d’acceptabilité auprès de la population.
Publications et rapportsALINS – Caractérisation de l’offre alimentaire institutionnelle
Dans le cadre de la Politique gouvernementale de prévention en santé (PGPS), l’Observatoire a été identifié pour contribuer à l’atteinte de la mesure 3.2 qui vise à améliorer la qualité nutritive des aliments au Québec.
Le projet ALINS se divise en deux phases. D’abord, le gouvernement du Québec a mandaté l’Observatoire afin de réaliser, parallèlement aux études sectorielles, une étude des outils de mesure de la qualité de l’offre alimentaire déjà existants pour évaluation dans les établissements du réseau de la santé. Ainsi, l’objectif de la phase 1 de ce projet de recherche visait à identifier les outils de mesure permettant l’évaluation et le suivi de la qualité de l’offre alimentaire dans l’ensemble des établissements du réseau de la santé, grâce à l’appui des régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches. Puisqu’aucun des outils identifiés dans le cadre des travaux de la phase 1 ne convenait pour utilisation dans les établissements de santé du Québec, le gouvernement du Québec a mandaté l’Observatoire pour une deuxième phase du projet. Cette phase a pour objectif de développer et de valider un outil d’évaluation et de suivi de la qualité de l’offre alimentaire spécifique aux besoins des établissements de santé de la province.
Les travaux sur le projet ALINS sont dirigés par Anne-Sophie Morisset, Dt.P., Ph.D., en collaboration avec Marie-Ève Labonté, Dt.P, Ph.D. et Laure Saulais, Ph.D.
ANEL – Alimentation nutritive et locale
Les établissements de santé au Québec ont un devoir d’exemplarité en termes de qualité nutritive de l’offre alimentaire, dont les standards sont fixés dans le cadre de référence en saine alimentation, établi par le ministère de la Santé et des Services Sociaux. Plus récemment, la Stratégie Nationale d’Achats d’Aliments Québécois (SNAAQ) du MAPAQ a étendu ce devoir d’exemplarité aux pratiques d’approvisionnement, en incitant les établissements à augmenter la part de produits locaux dans leurs achats. Le défi auquel font face les établissements est donc d’offrir une alimentation à la fois saine et locale. Cependant, les achats institutionnels sont régis par des règles très spécifiques et parfois complexes qui peuvent rendre cette conciliation difficile.
Quelles sont les meilleures façons d’intégrer ces objectifs de provenance et de qualité nutritive dans les processus de décision des établissements de santé ? C’est sur cette question que se penche le projet ANEL.
Plus précisément, le mandat de l’Observatoire confié par le gouvernement dans le cadre de ce projet est de concevoir un outil d’aide à la décision pour accompagner les établissements de santé vers la mise en place d’une offre alimentaire à la fois saine et locale. Ce projet contribue à l’objectif 3.2.3 de la politique gouvernementale de prévention en santé (PGPS).
Les travaux du projet ANEL sont dirigés par Laure Saulais, Ph.D., en collaboration avec Anne-Sophie Morisset, Dt.P., Ph.D.et Marie-Ève Labonté, Dt.P, Ph.D.
Équipe
L’équipe des travaux portant sur l’Alimentation en milieu institutionnel est dirigée par Anne-Sophie Morisset, Dt.P., Ph.D., Laure Saulais, Ph.D. et Marie-Ève Labonté, Dt.P, Ph.D.
En plus de plusieurs étudiantes et étudiants qui contribuent aux projets à l’occasion de stages de recherche ou de travaux de maîtrise, leur équipe de professionnels et professionnelles de recherche est composée de :
- Élisabeth Demers-Potvin, Dt. P., M.Sc. professionnelle de recherche – nutritionniste
- Ellie Gauthier, Dt. P., M.Sc. professionnelle de recherche – nutritionniste
- Stéphanie Harrison, Dt.P, Ph.D, professionnelle de recherche – nutritionniste
- Jeanne Loignon, M. Sc., professionnelle de recherche
Plusieurs étudiantes et étudiants contribuent également aux projets à l’occasion de stages de recherche ou de travaux de maîtrise.
Mobilisation des connaissances
Pour faire « Sortir le savoir des murs », plusieurs actions sont mises en place, à l’aide de relayeurs médias. Des infographies pratiques sont également en cours d’élaboration
ActualitésL’objectif est d’assurer un transfert des connaissances efficace auprès des publics-cibles prioritaires et auprès de l’ensemble des acteurs de l’offre alimentaire afin d’améliorer sa qualité et son accessibilité.
Sur la base du projet soutenu par le MAPAQ – Mobiliser pour passer à l’action, qui confirmait un important besoin de personnalisation des données de l’Observatoire, l’équipe dirigée par Laurélie Trudel, directrice adjointe de l’INAF, s’emploie à diffuser et adapter les contenus et en assurer le rayonnement.
Les activités de visibilité de cet axe s’adressent à :
- Les décideurs et partenaires
- L’industrie bioalimentaire
- La communauté scientifique
- Les consommateurs
Équipe
L’équipe des travaux portant sur la Mobilisation des connaissances est dirigée par Laurélie Trudel, directrice adjointe de l’INAF. Son équipe de professionnels de recherche et de soutien est composée de :
- Émilie Chouinard-Cyr, M.A., responsable relations presse
- Julie Perron, Dt. P., M.Sc. professionnelle de recherche – nutritionniste